Un homme escalade un monument, haut, périlleux, inattendu… et descend le long d’une corde.
Un homme monte et descend un monument, haut, périlleux, inattendu.
Pour cette performance, l’acte circassien
est « réduit » à sa plus grande simplicité : une descente sur la corde lisse qui est aussi un parcours depuis un point dit « dangereux » jusqu’à un point d’apparente « sécurité ». Ce geste radical, d’une grande intensité physique, agit en infiltration dans le paysage sans autre forme de récit que cette nécessité de retrouver le sol après avoir défié les hauteurs.
Au cours de ses recherches, Fragan a mis au point une pratique très personnelle de la corde (que l’on retrouve dans « Le Vide ») qui évacue les nœuds au profit des figures acrobatiques et des équilibres trouvés par la seule agilité du corps à se maintenir sur les points fixes formés par ses mains le long de la corde.
La « Grande Descente » est une forme extrême qui pose l’intention d’une marche verticale inspirée du funambule. Par sa longueur, elle fusionne avec le réel : il n’y a pas de représentation, il y a la présentation d’un acte.
A la corde, Fragan Gehlker
Aux cordes et à la batterie, La Volte
A l’accroche de la corde, Adrien Maheux
A la bureaulogie, Roselyne Burger & Anna Tauber
Durée : une performance de 15 à 20 min environ
Public : tout public
Jauge : un espace public qui puisse réunir entre 3000
et 20 000 personnes
Caractéristique du bâtiment:
> lieu en plein air, corde accrochée sur une grue, un pont, ou un édifice très haut, selon l’horaire et le lieu choisis prévoir un éclairage
> un point d’accroche qui supporte 500 kg
une hauteur de 25 à 35 m environ
> loge / espace pour se préparer à proximité
Matériel nécessaire:
> 1 corde de 25 à 35 m
> lumières optionnelles selon le contexte
> un système de diffusion sonore amplifiée adapté à l’espace
Planning:
montage le matin pour l’après-midi ou le soir
La Grande descente s’apparente à une intervention artistique dans l’espace public au sens où elle s’empare d’un lieu dans le paysage urbain ou rural et amène la population à vivre une expérience particulière en suivant la progression vertigineuse de l’artiste.
Nous privilégions une intervention annoncée sous la forme d’une « surprise », pour que la performance apparaisse improvisée au regard du public. L’idée est de proposer la Grande Descente dans le cadre de festivals ou d’évènements exceptionnels qui réunissent un public très nombreux.
Elle peut être associée à la présentation du spectacle Le Vide – essai de cirque ou être programmée de manière autonome.
Fragan Gehlker a déjà réalisé cette performance deux fois, aux Utopistes à Lyon (2013) et au festival Scènes de rue à Mulhouse (2014)